L’arrêt cardiaque
En France, nous comptons de 50 000 à 60 000 victimes de décès liés à un arrêt cardiaque. L’arrêt cardiaque est aujourd’hui la 1ere cause de mortalité au monde.1
Les premières minutes sont essentielles pour sauver la victime. Les chances de survie diminuent de 10% toutes les minutes. En effet, le sang ne circulant plus correctement, les organes et le cerveau ne sont plus alimentés en oxygène et plus le temps s’écoule plus les lésions sont irréversibles.2
Une étude montre que la probabilité de chance de survie augmente significativement lorsqu’une RCP est effectuée et qu’un AED est déployé avant l’arrivée des secours.
Avant l’arrivée de l’ambulance
- Ne rien faire : 5%
- Pratique RCP : 9%
- Utiliser un DAE : 24%
Probabilité de survie (sortie d’hôpital à 30 jours)
Trop souvent, la réponse est: «Nous n'en avons pas.» Malheureusement, la même recherche qui a démontré une multiplication par cinq de la survie (de 5% à 24%) lorsqu'un AED est utilisé, a également montré qu'un AED est disponible seulement 2% du temps.3
Comment y remédier ?
50% des arrêts cardiaques soudain nécessitent un choc, mais dans tous les cas un massage cardiaque (Réanimation CardioPulmonaire) est nécessaire pour augmenter le débit du sang oxygéné au cerveau et aux organes.
Les gestes essentiels sont : (AMD)
- Appeler les secours
- Masser
- Défibriller si le DAE le recommande.
Administrer des soins post cardiaques
L’importance de l’évaluation de la RCP
La RCP de haute qualité est cruciale pour toute tentative de sauvetage. De nombreux sauveteurs non professionnels ont peu d’expérience en matière de RCP et même les professionnels tirent parti de la surveillance et de l’assistance. La technologie Real CPR Help® dans les DAE de ZOLL fournie une évaluation en temps réel de la RCP concernant la profondeur et la fréquence des compressions pour aider les sauveteurs à administrer régulièrement une meilleure RCP.
1https://www.ameli.fr/sites/default/files/Documents/5157/document/arret-cardiaque-bons-gestes_ffc.pdf
2G.D. Perkins et al. Resuscitation. 95 (2015) 81–99
3Weisfeld ML, et al. J Am Coll Cardiol. 2010;55(16):1713-20